Année 1900, Yves Trellu, charpentier, et Marie Anne Roland, mariés depuis 12 ans, emménagent dans la maison qu’ils viennent de terminer à Kergadoret. Ils ont alors 4 enfants âgés de 10 à 3 ans, et la petite dernière Marie naîtra l’année suivante.
Leurs enfants leur donneront 10 petits enfants que pour la plupart ils connaîtront, avant leur mort en 1930 et 1933 à Kergadoret, puis 16 arrières-petits-enfants des familles L’Helgouach de Châteaulin/Tréboul, Ozo de Kerlaz, Le Hénaff de Foligny, La Haye Pesnel en Normandie, Trellu d’Issy les Moulineaux dans la région parisienne, Mao de Kerlaz, Le Grand de Kergoat.
Dans la période qui va de 1888, année du mariage de Yves Trellu et Marie Anne Rolland à la fin de la 1ère guerre mondiale, années où leurs enfants commencent à se marier à leur tour, Yves et Marie Anne vivent à Kergadoret (et ce jusqu’à leur mort).
Le hameau compte alors 3 maisons. La maison neuve où ils vivent à partir de 1901, et où vit aussi la mère d’Yves Trellu, Marie Jeanne Moysan (elle y décèdera le 25 décembre 1927, à 92 ans). L’autre maison (an ty-all) où vit François le frère de Yves, lui aussi charpentier, qui a épousé Catherine Quillien en 1902, avec qui il aura 3 enfants. Et la vieille maison dans laquelle vit Marie Anne Moysan (sœur de la mère d’Yves Trellu) et son mari Jean Marie Breton qui décèdera en 1911 à Kergadoret.
Quand la 1ère guerre mondiale survient, les deux sœurs aînées, Marie Anne et Marie Jeanne, travaillent, comme leur mère, auprès de la famille de Poulpiquet, au château de Tréfry (Kergoat, Quéménéven) et dans leurs diverses résidences, et ce durant toute la durée de la guerre. Elles seront quasiment au cœur des combats quand elles suivent la famille de Poulpiquet dans la région d’Amiens.
Yves a été nommé instituteur à l’école publique de Briec en 1913. Nul doute qu’il est promis à une brillante carrière. Son jeune frère, François, est sur ses talons, préparant lui aussi l’école normale. Yves intègre l’armée française le 1er septembre 1914 au 1ème régiment d’infanterie de Vannes. Il deviendra sous-lieutenant, sera affecté au 4ème régiment d’infanterie avec qui il combattra à Verdun en 1916. Quelques jours avant que sa compagnie ne soit relevée, il est mortellement blessé. C’est un véritable drame pour ses sœurs. François, de la classe 1917, intègre l’armée en janvier 1916. Il y sera lui aussi officier. Il traversera les grandes batailles de la fin du conflit avec de sérieuses blessures, et sera démobilisé en 1920, à temps pour le mariage de sa sœur Marie Jeanne.
Marie entamera aussi la préparation pour devenir institutrice à l’école primaire supérieure de jeunes filles de Carhaix, qu’elle intègre après son certificat d’étude en 1915. Mais Marie supporte difficilement l’isolement dans ces périodes plus que troubles, et la mort de son frère sera un évènement extrêmement douloureux pour elle.
C’est donc avec le couple Yves Trellu – Marie Anne Rolland, leurs 5 enfants, leurs frères et sœurs, que nous commençons la remontée dans le temps à partir de la fin de la 1ère guerre mondiale. Il ne nous appartient pas de parler de leurs descendants.
Néanmoins, si vous vous reconnaissez et que vous souhaitez prendre contact, c’est très volontiers que je pourrai vous communiquer les éléments originaux (photos de famille, cartes postales écrites) que je possède, et que peut-être nous pourrons échanger des informations.
Les descendants
Marie Anne, l’aînée, née en 1890, épouse Pierre Marie L’Helgouac’h en juin 1919. Leurs descendants sont les L’Helgouach de Tréboul et les Ozo de Kerlaz, et leurs enfants et petits enfants.
Marie Jeanne, la cadette, née en 1891, épouse René Le Hénaff en février 1920. Leurs descendants sont les Le Hénaff de Foligny, la Haye Pesnel… en Normandie, leurs enfants, petits-enfants, et arrière petits enfants.
François, le frère cadet, né en 1897, devient lui aussi instituteur à Cast, puis directeur d’école. Il épouse Marie Louise Le Clearch. Leurs descendants sont les Trellu d’Issy les Moulineaux, leur fille, leurs petites filles et arrières petits enfants.
Marie, la cadette, épouse Jean Pierre Bozec en 1926. Leurs descendants sont les Bozec de Kergadoret, les Mao et les Brélivet de Kerlaz et les Le Grand de Kergoat et Kergariou en Quéménéven, et leurs enfants, et petits-enfants.