Au pied du Bois du Duc, la fontaine de Kergoat, en Quéménéven, sommeille aujourd’hui dans son écrin boisé. L’atmosphère y est calme et reposante, bercée par le petit clapotis de l’eau qui s’écoule au pied des saintes protectrices, Sainte Anne et la Vierge portant l’enfant Jésus, à peine troublée par quelques rares libellules qui se poursuivent au-dessus du lavoir abandonné.
Kergoat
Madagascar, 1895… si loin de Kergadoret.
Jean Louis Trellu naît à Kergadoret en Quéménéven, le 22 novembre 1873, fils de Pierre Trellu, 40 ans, charpentier et de Marie-Jeanne MOYSAN, 38 ans, ménagère.
En 1895, il a 22 ans, sans doute au service militaire, quand il trouve la mort le 19 septembre, à Mangasoavina, Madagascar, à près de 9000 km de chez lui pendant l’expédition de conquête de Madagascar.
Le pardon de Kergoat à la fin du XIXème siècle
En 1890, Le peinte Jules Breton publie les souvenirs de son séjour dans la région de Douarnenez, dans un ouvrage intitulé « La Vie d’un Artiste – Art et Nature ».
Il y décrit, avec un certain lyrisme, le pardon auquel il a assisté à Kergoat en 1865 et qu’il peindra, en 1891, sur une grande toile (123,6 x 234 cm), acquis par le Musée des Beaux-Arts de Quimper en 1993. Le pardon de notre dame de Kergoat (1er dimanche après le 15 août) est encore très actif de nos jours.
La chapelle Notre-Dame de Kergoat
Découvrez la chapelle de Kergoat en images Lire la suite